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Edition du 25 Novembre 2009



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Département de philosophie de la faculté de Bouzaréah
La tension ne baisse pas... grogne et malaise
25 Novembre 2009

Le bras de fer est maintenu entre les étudiants du département de philosophie de Bouzareah et leur tutelle. En effet es étudiants ont entamé, comme annoncé la semaine dernière, une grève d’une semaine, qu’ils comptent reconduire, dans le cas où leur doléance ne serait pas prise en considération par la tutelle. L’objet de discorde est rien moins que la demande de l’annulation pure et simple d’un décret du ministère de l’Éducation, qui selon les dires des étudiants, mettrait en péril leur avenir.

La grève décidée par le comité autonome du département de philosophie de l’université de Bouzareah, la semaine dernière, a été maintenue et a débuté dimanche dernier comme prévu. La grève est envisagée pour une durée d’une semaine. Selon l’un des membres du comité autonome, aucun cours n’aura lieu cette semaine, avnt les fêtes de l’Aïd. «Le délai d’une semaine a été accordé au chef de département afin de lui permettre de rédiger ses correspondance concernant nos doléances et qu’il doit envoyer au recteur de l’université d’Alger, en l’occurrence M. Hedjar», nous explique notre interlocuteur lequel ajoute : «Après l’Aïd, si les responsables de l’université ne nous reçoivent pas pour l’ouverture d’un débat objectif et concret et tenter de trouver une solution à cette note ministérielle qui annonce l’échec de notre avenir dès maintenant, la grève sera généralisée à tous les département de philosophie en Algérie». Des contacts ont eu lieu entre ce comité et les différents départements existants à l’échelle nationale. Une décision a été prise à l’unanimité, celle de poursuivre la grève dans le cas où la tutelle ne réussirait pas à faire abolir ce décret de la discorde. Rappelons que cette action est initiée pour dénoncer le décret exécutif du ministre de l’Éducation nationale numéro 08/315, relatif aux statuts particuliers du personnel de l’éducation. Ce décret, selon les protestataires représente "une répression et une exclusion injustifiée envers les licenciés en philosophie au moment où il favorise les étudiants issus du système LMD". Le chef de département, quant à lui, souligne l’incohérence de cette grogne. En effet, selon lui, et attendu que la loi décriée est le fait du ministère de l’Éducation, les étudiants auraient dû mener leur action dans ce sens. Sa première réponse aux étudiants protestataires avait été : «Adressez-vous à la tutelle, car je n’ai aucune prérogative de pouvoir faire abolir cette loi». Mais la colère et la détermination des étudiants l’ont rapidement amené à revoir sa position, et à modérer ses propos en leur promettant de leur arranger un rendez-vous au début de la semaine prochaine avec M. Hedjar. Les étudiants restent toutefois sceptiques et préfèrent attendre la suite des évènements. Ils ne comptent pas baisser les bras et promettent de bloquer tous les départements de philosophie à l’échelle nationale.

Par : YAZID BOULAOUCHE

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