Gerberas, cactus, cyclamen, azalée... Les plantes ont des vertus dépolluantes insoupçonnées. Voici une sélection qui ne peut que vous faire du bien. Le gerbera est utile pour lutter contre les polluants de la cigarette.
Cactus colonnaire :
Le cactus colonnaire est la seule plante qui permette de lutter contre les ondes électromagnétiques.
Un allié pour travailler sainement. Le cactus colonnaire absorberait les radiations électromagnétiques produites par les appareils électriques, tels que les ordinateurs, de plus en plus présents dans nos foyers. Certaines personnes ont vu disparaître leurs maux de tête après avoir installé trois petits spécimens de cactus colonnaire sur leur bureau. Celui qu’on appelle également cierge du Pérou prend la forme d’une colonne plus ou moins ramifiée selon son âge ; en été, des fleurs blanches en entonnoir peuvent apparaître. Dans la nature, cette plante peut supporter des variations de température comprises entre 5 et 30°C.
Entretien :
Très facile d’entretien, peu d’eau qui risquerait de le faire pourrir ; lumière très importante
Conseils : le substrat doit être bien drainé (mélange de terreau et petits graviers, par exemple) ; arrosage mensuel en hiver, modérément le reste de l’année
Fleur de lune : chambre, bureau :
Le spathiphyllum est une plante décorative très efficace pour lutter contre les polluants intérieurs.
Si l’on devait conseiller une plante dépolluante, c’est bien le spathiphyllum. Cette plante facile d’entretien provient des forêts tropicales humides d’Amérique centrale, où elle pousse à l’ombre des arbres, et ses fleurs blanches atypiques lovées dans un beau feuillage vert en font une plante très décorative. Elle absorbera en outre très efficacement les composés organiques volatils contenus dans les colles, peintures et vernis utilisés dans la maison.
Entretien :
Se contente de peu de lumière mais a besoin d’une température stable entre 18 et 22 °C toute l’année et d’un taux d’humidité suffisant (sans laisser l’eau stagner dans la coupelle).
Conseils :
Evitez les rempotages et préférez une fertilisation régulière
Cyclamen : pièces fraîches
Le cyclamen n’est pas la plus efficace des plantes dépolluantes mais reste très décorative.
Peu efficace mais décoratif
Décoratif, le cyclamen apprécie les pièces fraîches où il luttera notamment contre le formaldéhyde. Il sera donc utile dans un atelier ou un garage. Cette plante qui développe des fleurs en forme de cœurs, fleurit toute l’année sauf l’été et existe en différentes tailles de 10 pour les minis-cyclamens à 30 cm.
Entretien :
La température ne doit pas excéder les 15°C ; le cyclamen a besoin d’arrosages réguliers lors de la floraison, mais attention à ne pas laisser d’eau stagnante dans la coupelle
Conseils :
Le cyclamen est sensible à l’excès d’eau et aux températures trop élevées ; retirez les feuilles quand elles sont jaunes
Et aussi : Réaliser une jardinière d’automne avec des cyclamens
Azalée : cuisine, salle de bains
L’azalée absorbe l’ammoniac, contenu dans de nombreux produits d’entretien.
Certains produits d’entretien contiennent de l’ammoniac, contre lequel l’azalée ou rhododendron, est très efficace. Cette plante s’achète en hiver et jusqu’au printemps et fleurit admirablement, déployant ses fleurs rouges, roses, orangées ou blanches. Si elle est de culture assez simple, l’azalée provient d’un milieu subtropical et ne supporte pas les excès de chaleur (15 à 20°C maximum).
Entretien :
Si les températures ne sont pas trop basses, il est possible de la mettre à l’extérieur ; il est possible de la mettre en terre en été, si vous la remettez en pot avant l’hiver ; besoins importants en eau : il est possible d’immerger le plant puis de l’égoutter
Conseils :
Lumière vive mais pas de soleil direct ; si les feuilles sèchent puis tombent c’est que la température est trop élevée
Flamant de rose : cuisine, salle de bains
L’anthurium est extrêmement efficace pour éliminer l’ammoniac, dans une moindre mesure pour le xylène. Très élégant avec ses spathes cireuses colorées, il est assez gourmand en lumière si l’on souhaite prolonger sa floraison. Il n’apprécie pas vraiment les variations de température, habitué à la douceur du climat des forêts tropicales. Il se plaît dans les pièces humides comme la cuisine ou la salle de bains, où l’hygrométrie bénéficie à son développement.
Entretien : températures constantes entre 18 et 22 °C ; pulvérisation d’eau régulière sur le feuillage ; réduire les arrosages en hiver permet par contre de stimuler la floraison
Conseils : rempotez la plante en début d’été en utilisant du terreau et de la tourbe, lorsque les racines débordent du pot en coupant celles qui sont au fond du pot.
En hiver le poinsettia absorbera les grandes quantités de formaldéhyde qui s’accumulent dans les pièces peu aérées. C’est la période idéale pour adopter cette belle plante aux bractées rouge, rose ou blanche.
Entretien :
Le poinsettia s’épanouit à une température compris entre 16 et 18°C, au-delà sa croissance sera ralentie ; elle a besoin de beaucoup de lumière, il vaut mieux donc la placer près d’une fenêtre ; arrosez régulièrement pour maintenir le terreau humide
Conseils :
Soyez attentif aux attaques de mouches blanches ; si les traitements biologiques ne fonctionnent pas, mieux vaut se débarrasser de la plante avant qu’elle ne contamine ses voisines