l Les travaux du siège de l’APC d’Ait Aggouacha, daïra de Larba n’Ath Irathen, sont presque à la phase finale. C’est Ce qui a été avancé par la direction des travaux publics de la wilaya de Tizi Ouzou, lors d’une rencontre informelle avec les élus locaux. Après une année d’attente due essentiellement à l’insuffisance de l’enveloppe budgétaire, l’opération semble reprendre normalement dans la mesure où des assurances sont données pour régler tous les problèmes en suspens. Le projet lancé dans le cadre de l’élargissement du siège de l’Apc, qui présentait déjà des signes de délabrement avancés, n’a vu le jour que quelques années plus tard après son inscription. Ce sont les citoyens qui ont attiré les premiers l’attention des services publics quant à l’exiguïté des structures qui ne répondaient plus aux normes requises. L’inauguration de ces nouveaux locaux et leur mise en service au profit des citoyens n’est plus qu’une question de jours, confirme un responsable de la dite apc.
l Le projet d’autoroute Tizi-Ouzou–Azazga est bloqué suite à l’opposition des propriétaires des terrains où devait passer la route. Le directeur de la cellule chargée du suivi du projet affirme que les indemnisations offertes par les services publics dans ce cadre ont été acceptées par tout le monde et qu’il ne voit aucune raison à ce revirement de situation. L’autre partie souligne qu’il n’a jamais été question d’autoriser la destruction d’arbres, des oliviers de surcroît, pour réaliser ce tronçon routier. Sur le plan qui nous a été présenté, souligne l’un des propriétaires, il est précisé de contourner toute parcelle contenant des arbres, or, on constate sur le terrain que ce n’est pas le cas. Si nous laissons faire ce sera une vrai catastrophe, car c’est toute la végétation de notre région qui en pâtira. Tous les citoyens de la région sont avec nous dira un autre propriétaire, nous sommes prêts à aller devant la justice, s’il le faut, nous ne demandons que l’application des plans initiaux, à savoir que la dite autoroute doit passer sur des terres moins denses en matière de végétation.
l L’action sociale de la daïra de Boghni va bientôt bénéficier de 40 logements au profit des citoyens de la localité qui attendent depuis longtemps la réalisation de ces logements. Entrant dans le cadre du logement dit LSP, cette première opération du genre dans la daïra de Boghni va certainement atténuer un peu la crise de logement qui se pose avec acuité dans la wilaya de Tizi Ouzou, particulièrement dans la région de Boghni où le nombre d’habitants a sensiblement augmenté ces dernières années. Sur les 52 logements prévus, seulement quarante sont en voie d’achèvement, nous affirme t-on, tandis que le reste demeure encore au stade primaire. Alors que les premiers bénéficiaires ont hâte d’occuper leurs logements, au niveau de la daïra, on nous affirme qu’il n’est pas question de les distribuer par tranches, tous les logements doivent être livrés en une seule vague. Situés juste à l’entrée nord de la ville de Boghni, ces immeubles qui accusent déjà un énorme retard, vont être achevés avant la fin de l’année, selon une source digne de foi.
l La RN 72 reliant la ville de Tigzirt au chef-lieu de la wilaya continue de causer de fâcheux accidents au quotidien et ce, malgré les doléances de tous les automobilistes empruntant cette route. Cela fait maintenant plus d’une année que cette route s’est dégradée et que les citoyens ne cessent de la signaler sans résultat. Aujourd’hui, ce sont des tronçons entiers qui sont presque impraticables. Avec les dernières pluies, ce sont des grandes flaques d’eau qui se sont formées tout le long de la route, créant des énormes bouchons à n’importe quelle heure de la journée. La partie la plus dangereuse se situe entre le pont de Bougie et Oued Stita, où il est impossible d’éviter les obstacles, eu égard à l’étroitesse de la chaussée et aux innombrables virages qui jonchent ce tronçon, jusqu’à constituer un danger immédiat pour les automobilistes. En effet, sur une distance de plus de quatre km, la route demeure en plus très sinueuse avec une absence totale de plaques de signalisation et de palissades.