L’Algérie a été sacrée championne du monde en kata par équipe dans la catégorie juniors-filles dimanche lors de la 6e édition du championnat du monde cadet-junior et la première coupe du monde espoir qui se sont déroulées à Casablanca la capitale marocaine.
L’Algérie, rappelons-le, a participé à cet événement mondial important avec dix-huit karatékas. Le trophée a été arraché par le trio Mouloud Yasmine, Bedja Salma et Hadj Saïd Kamilia au détriment des Egyptiennes, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne de karaté-do. Ce rendez-vous a vu la participation de plus 1900 karatékas venus de 82 pays. Le bilan général de la participation algérienne à ces championnats qui se sont déroulés dans les différentes catégories cadettes, juniors et espoirs est de : en espoir (-53 kgs), c’est l’athlète Chikh Dihia qui a arraché la première médaille d’argent devant la championne du monde seniors la Japonaise Kubayachi. Alors que son camarade Abdelkrim Bouamria a remporté la médaille de bronze. Missipsa Hamadani quant à lui, a eu la cinquième place mondiale des +78kg alors que Nesrine Kherrar s’est inclinée au premier tour lors d’une rencontre très serrée contre une Serbe. Le prometteur Houssam Halouane s’est classé a la cinquième place au niveau mondial après s’être incliné devant le nouveau champion du monde serbe. En terme de résultat global, l’Algérie terminé à la cinquième place au niveau mondial et au niveau africain à la deuxième place après l’Égypte. Il y a lieu de rappeler aussi que, les rencontres de cet événement se sont déroulées au complexe sportif prince Moulay Abdellah à Rabat. C’est pour la toute première fois que le Maroc a abrité une compétition de cette envergure. Il faut noter aussi que c’est pour la première fois que d’autres nouvelles catégories pour les cadets juniors et espoirs ont été intégrées dans ce genre de championnat du monde de karaté qui est un événement biennal créé en 1999. De ce fait, le rendez-vous du Maroc était non seulement une compétition mais aussi cela représente une occasion en or pour tous les analystes de voir les applications concrètes de ces nouvelles mesures prises par la Fédération internationale de karaté-do. Le rendez-vous du Maroc, selon les premières analyses des techniciens algériens, était très important pour les athlètes algériens. Surtout pour ceux qui ont côtoyé pour la première fois ce genre de compétition qui réunit à chaque fois les meilleurs karatékas du monde. Les champions du monde menés par leur infatigable entraîneur national Youssef Khaled rallieront Alger demain mercredi à 14h25.
Youssef Khaled entraîneur national
« Ce résultat n’est pas fortuit. Cette sélection a effectué déjà avant de rallier le Maroc une vingtaine de stages de préparation, le dernier a été organisé à Casablanca. Sincèrement j’étais surpris et je suis très content. Ce titre mondial est une grande responsabilité pour nous. Je remercie infiniment nos jeunes karatékas pour tout ce qu’ils ont donné afin d’arracher ce trophée grâce à leur bonne volonté et au détriment des Egyptiennes. Je salue tous les athlètes. Sachez que les fruits de notre travail ont commencé lors du championnat d’Afrique organisé dernièrement en Algérie.»
Djaafer ben Zarouk secrétaire général de la FAK
«Un grand travail a été réalisé par Youssef Khaled. Ce résultat obtenu par les Algériens est très important. Cela résume la réussite de la politique de la fédération à quoi s’ajoute la touche personnelle de cette entraîneur. Tous les paramètres de préparation de joueurs de haut niveau ont été utilisés par cet entraîneur. Sur le plan technique, les karatékas algériens n’ont pas été perturbés. Même le comportement des athlètes était vraiment excellent. Les espoirs quant, à eux, malgré que se soit la première fois qu’ils participent dans ce genre de compétition étaient a la hauteur de toutes les espérances.
Rabah Debbah directeur de l’organisation sportive
«C’est un résultat très satisfaisant et probant. Cela résume la réussite de la politique du président et le programme spécial tracé par l’entraîneur national en prévision de ces rendez-vous très importants. Un grand travail reste à faire. Il faut que l’élite algérienne se base beaucoup plus sur la formation.»