José Lenzini, ancien journaliste et ancien enseignant à l’Ecole de journalisme et de communication de Marseille sera en Algérie pour animer une conférence autour du thème des «Trois derniers jours de Camus». Cette rencontre prévue aujourd’hui à partir de 17 heures au Centre culturel français d’Alger sera ainsi axée sur la personne qu’a été l’écrivain Albert Camus. Une autre facette de sa vie sera dévoilée par le conférencier, un témoignage qui n’est certainement pas lisible dans les différents essais littéraires. Il y a 50 ans, le 4 janvier 1960, Albert Camus se tuait dans un accident de voiture. José Lenzini évoque les trois derniers jours de ce prix Nobel controversé. Il met à profit cet ultime voyage pour révéler l’angoisse dans laquelle se trouvait Camus qui doutait de ses capacités à écrire, alors qu’il travaillait sur l’un de ses plus beaux livres, «Le Premier Homme». Pourtant, il envisage d’abandonner la littérature pour le théâtre, et souhaite même devenir acteur de cinéma. C’est la découverte d’une autre de ses facettes qui le remet profondément en question. José Lenzini est né en 1943 à Sétif. Ancien journaliste («Var-Matin», «Le Monde», «La Tribune» et BFM), il a été enseignant à l’Ecole de Journalisme et de communication de Marseille et anime des ateliers d’actualité internationale. Spécialiste de Camus, il lui a consacré de nombreux colloques et conférences en Algérie. Parmi ses publications : «L’Algérie de Camus», «Aurélie Picard princesse Tidjani», «Jules Roy» et «Barberousse» (réédité chez Barzakh), «Camus, le silence de la mère», (coédition Actes Sud - Barzakh).