Règles abondantes, pertes blanches… Il y a tant de ces petits problèmes typiquement féminins qu’on répugne à aborder. Voici quelques questions auxquelles vous allez pouvoir trouver réponse.
Les règles trop abondantes :
Elles peuvent s’avérer problématiques si elles entraînent une anémie avec étourdissements, par exemple. Elles ponctuent le cycle mensuel de la femme et marquent la non-fécondation de l’ovule du cycle qui s’achève. Les règles se caractérisent par un écoulement de sang qui dure généralement plusieurs jours. Les règles abondantes sont souvent anodines même si gênantes. Mais il faut consulter si d’autres signes viennent s’ajouter au flux anormal : vertiges, maux de tête, fatigue excessive et durable, souffle court, etc. Ils peuvent, entre autres, être le signe d’un manque de fer, provoqué par la perte trop abondante de sang. Rien de grave là non plus : une petite cure de fer devrait vous remettre d’aplomb.
Pourquoi mes règles sont-elles irrégulières ?
Le cycle de la femme se calque peu ou prou sur celui de la lune, soit 28 jours. En théorie, les règles reviennent donc, en moyenne, toutes les quatre semaines. Seulement voilà, vous, vous n’êtes pas réglée comme du papier à musique, c’est le moins que l’on puisse dire. Parfois vous attendez vos règles deux mois, d’autres fois elles reviennent au bout de 26 jours. Ou 35, ou 42 ou plus. Par ailleurs, même en pleine force de l’âge, il n’est pas anormal que, de temps à autre, votre cycle ait des ratés.
Ce qui doit vous pousser à consulter, en revanche, c’est si ce phénomène se répète régulièrement, voire si votre cycle n’est absolument jamais régulier. De multiples facteurs peuvent expliquer ce souci.
- Un stress ou un choc psycho affectif peuvent provoquer une absence d’ovulation et un déficit en progestérone.
- Parfois, c’est un dysfonctionnement de la thyroïde, de l’hypothalamus ou de l’hypophyse qui ne stimulent pas correctement la production d’hormones féminines.
Ou alors, ce peuvent être les ovaires qui sont un peu paresseux et ne produisent pas suffisamment d’hormones, malgré la commande qui leur a été passée par le cerveau.
D’autres fois, une production excessive d’hormones masculines empêche la régularité des cycles.
Dans tous les cas, si cette irrégularité persiste, il faut consulter un gynécologue afin qu’il puisse en déterminer la cause et prescrire le traitement adapté. Si toute cause organique est écartée, il pourra, par exemple, prescrire une contraception telle que la pilule qui régule le cycle.
Comment procède-t-on à l’auto-palpation des seins ?
L’auto-examen des seins peut être pratiqué tous les mois, idéalement juste après les règles. Il se décompose en deux étapes.
- Placez-vous devant un miroir et observez vos seins. Différents points doivent attirer votre attention.
- La forme ne doit pas changer.
- Aucun liquide ne doit s’écouler du mamelon, qui ne doit pas être rétracté.
- L’aspect de la peau devrait être uniforme. Vérifiez que nulle part elle n’est boursouflée, rétractée ou pelée.
- Levez les bras : vos seins ne doivent pas être déformés ni irréguliers.
Ensuite, allongez-vous, avec un coussin sous l’épaule, du côté du sein que vous examinez. Utilisez la main opposée. Palpez avec les doigts bien à plat, par petits mouvements circulaires, sur toute la surface du sein mais aussi au niveau de l’aisselle. Cherchez une éventuelle grosseur, un changement par rapport à la dernière auto-palpation.
Si vous trouvez une grosseur, prenez rendez-vous chez votre gynécologue sans paniquer. Beaucoup de tumeurs ou de nodules du sein sont totalement bénins. Certains apparaissent et disparaissent d’ailleurs en fonction du cycle.
J’ai des pertes blanches entre mes règles, est-ce normal ?
Entre vos règles, vous n’êtes jamais réellement tranquille : régulièrement, vous avez des pertes blanches qui s’écoulent de votre vagin et qui vous contraignent à porter un protège-slip en permanence. Certains jours, ces pertes sont plus abondantes que d’autres.
Rassurez-vous : vous êtes normale. Il existe même un mot pour désigner ce qui vous tracasse. Les leucorrhées sont le terme médical des pertes blanches. Ces sécrétions vaginales sont en réalité salvatrices. Produites par des glandes situées à l’entrée dans le vagin, elles ont notamment pour rôle d’éloigner les microbes qui voudraient pénétrer. Ils sont ainsi refoulés jusqu’à la sortie. En milieu de cycle, au moment de l’ovulation, les pertes sont plus abondantes car elles sont associées à la glaire cervicale. Cette substance est produite au niveau du col de l’utérus et elle vise, elle, à aider les spermatozoïdes à remonter jusqu’à l’ovule.
Lorsque tout va bien, ces pertes sont blanches ou incolores, visqueuses et, surtout, inodores. De même, elles ne doivent pas être associées à des douleurs.
Certains signes doivent, en revanche, vous alerter, notamment si les pertes :
- Sont d’une couleur jaunâtre ou brunâtre,
- Brûlent sur leur passage,
- Sont malodorantes,
- Sont accompagnées de démangeaisons, douleurs dans le bas-ventre ou au moment d’uriner, fièvre, etc.
Il peut alors s’agir d’une petite infection ou d’un champignon. A priori, rien de grave mais mieux vaut soigner pour éviter que ça ne se propage ou se complique.
Source Magazine Santé