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Edition du 16 Novembre 2009



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Chlef, Prise en charge des SDF
Une commission mise en place
16 Novembre 2009

Une commission présidée par la Direction des affaires sociales et comprenant un représentant de chacune des structures telles que la sûreté de wilaya, la Protection civile, la santé, la commune et le Croissant-Rouge algérien a été instituée par le wali de Chlef.

Sa mission : la prise en charge des SDF particulièrement durant la saison hivernale. Il faut savoir qu’un SDF est une personne qui dort dans la rue ou dans des foyers d’accueil. Le mot clochard a tendance à tomber en désuétude à cause de sa connotation péjorative. On a dénombré jusqu’à ce jour au niveau du chef-lieu de wilaya, 22 personnes dont 17 de sexe féminin. Apres l’étude de chaque cas, la majorité d’entres elles ont bénéficié du gîte et du couvert offerts par le Croissant-Rouge algérien. Les cas des malades mentaux ont été pris en charge par les hôpitaux psychiatriques conformément à la législation en vigueur. Il faut savoir que le logement, l’éducation et la santé sont des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution. Ne pas avoir de toit est dramatique. La vie dans la rue, la précarité, les retards dans la prise en charge médicale favorisent les infections, les traumatismes, les maladies du système digestif, respiratoires, dermatologiques, les pathologies neuropsychiatriques, l’alcoolisme et les états dépressifs. A Chlef et même dans les grandes agglomérations à l’instar de Ténès ou Boukadir des personnes, apparemment sans domicile, passent la nuit à la belle étoile sur les trottoirs ou dans les jardins publics. Cependant à défaut d’une enquête approfondie on ignore qui sont ces personnes et d’où elles viennent. Toutefois la situation devient alarmante lorsqu’il s’agit de la gent féminine qui passe la nuit dehors ;  conséquence : de plus en plus d’enfants illégitimes viennent au monde à la suite de violences sexuelles commises sur ces jeunes filles. Quelquefois des malades mentaux dont certains en tenue d’Eve vont jusqu’à agresser les paisibles citoyens. Ainsi avec cette sage et salutaire décision, les citoyens pourront vaquer à leurs préoccupations sans être harcelés ou… agressés  par cette frange de la population qui gagnerait à être prise en charge dans tous les sens du terme.

Par : Bencherki Otsmane

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