Le Fédération algérienne du sport universitaire représentée par son directeur technique Moumen Abdelkader, était en réunion, hier au moment où nous mettions sous presse, avec la Fédération algérienne de football. L’ordre du jour de cette rencontre, selon le DTN, est d’élaborer un programme commun ayant pour but de recréer une équipe nationale universitaire. La prosoection de joueurs pour cette équipe, selon toujours le même interlocuteur, se fera au sein des sections régionales ainsi que lors des tournois organisé entre résidences et universités. Cette rencontre aura également pour objectif de recenser les meilleurs joueurs universitaires jouant, actuellement, au niveau des clubs du championnat national. Il y a lieu de rappeler que pas mal de joueurs sont des universitaires à l’instar de Bourahli, Galoul... et bien d’autres encore. Cette rencontre est inscrite dans le cadre du programme de la Fédération algérienne du sport universitaire. Il y a quelques jours la même fédération avait effectué deux séances de travail avec la Fédération algérienne du sport scolaire afin d’apporter une solution au suivi des joueurs dès leur plus jeune âge et jusqu’à l’université. Certes cela représente une bonne initiative, mais l’application reste difficile face au programme scolaire très chargés et aux nouveaux horaires. Il semblerait que l’emploi du temps particulièrement chargé implique des retombées inévitablement négatives sur la pratique sportive en dehors des écoles. Le président de la Fédération algérienne du sport scolaire Izam Abd El Hafid, contacté par téléphone, n’a pas caché son indignation vis-à-vis de cette nouvelle mesure qui n’arrange pas les enfants. «C’est inconcevable, cette nouvelle mesure prise de manière irréfléchie nous a posé beuacoup de problèmes. Les écoliers n’ont plus de temps pour le sport, ils n’ont plus que les mardis après-midi, c’est trop peu», déplore le président de la FASS. La question que l’on est en droit de se poser est : est-ce la fin du sport scolaire ?