Les prix d’une vingtaine de produits agricoles, relevés dans dix marchés de détail de la capitale, ont montré une tendance à la baisse au cours de cette semaine, ceci comparativement aux prix affichés au début du mois en cours. Pour la carotte, à titre d’exemple, la baisse a avoisiné les 45% passant de 54 DA à 35, voire 30 DA actuellement, selon des données statistiques. D’autres produits ont également enregistré une baisse sensible, comme le navet et la salade (-34%°), le piment (-25%), le poivron (-23%) , la tomate (21%), l’ail sec (-19%), la courgette (-17%) et la pomme de terre (-15%). La tendance est la même pour les produits agricoles d’origine animale. Le poulet de chair s’est vendu durant la même période, en moyenne à 260 DA le kg au début de cette semaine, contre 320 DA le kg au 1er octobre, soit une baisse de 18%. La viande ovine est à 815 DA le kg contre 835 DA, soit une baisse de 2%, la viande bovine est quant à elle à 800 DA le kg contre 822 DA le kg, soit une baisse de 23%. Les oeufs de consommation affichaient 8,50 DA au début de cette semaine contre 10 DA au 1er octobre, soit une baisse de 15%. Pour les produits agricoles d’origine végétale, cette baisse des prix est due principalement au retour des marchés à la normale après le mois de ramadhan, lors duquel la consommation des ménages, s’accroît considérablement, ce qui a provoqué l’augmentation de la demande, précise-t-on. Cela a également généré l’augmentation de la demande et la hausse des prix qui s’est poursuivie au delà des fêtes de l’Aïd. Durant cette période, les prix n’ont pas enregistré de baisses puisque les marchés de gros sont rstés fermés, et que de ce fait les détaillants ne pouvaient pas s’y approvisionner. Ce n’est qu’après la fête de l’Aïd, suivie d’un week-end prolongé, que les prix ont commencé à revenir à un niveau normal, explique-t-on. La même explication est donnée pour ce qui est des produits agricoles d’origine animale. Pour le poulet de chair, outre les raisons citées plus haut, la baisse des prix, estimée à 18%, est due aux conditions climatiques favorables à l’élevage avicole et ce, après le passage de la période des grosses chaleurs et des incendies qui ont quelque peu affecté la filière avicole en Algérie. A l’avenir, prédit la même source, la baisse sera clairement perceptible à la faveur de la mise en place par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural d’un mécanisme consistant en la signature d’une convention avec les abattoirs publics et privés. Dans cette convention, les abattoirs s’engagent à stocker la surproduction dans des chambres froides et à mettre les quantités stockées sur le marché à des moments étudiés afin de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.