L’entraîneur du NAHD parle de son team et de ses derniers résultats. Il estime que l’équipe souffre d’un blocage psychologique, particulièrement en attaque.

Midi Libre : Vous démarrez mal votre aventure avec le NAHD, n’est-ce pas ?
Biskri : Oui, en quelque sorte, je viens de perdre mon second match d’affilée à la tête du club. Il faut dire que depuis ma venue je tente de gagner du temps, et connaître mes joueurs un à un. Ce n’est pas évident car, je le répète, le temps m’est compté.
Selon vous, qu’est-ce qui ne va pas dans le club qui, pourtant, a bien démarré ?
Franchement, je pense que l’équipe est bloquée psychologiquement, je veux dire qu’elle développe bien son jeu, mais n’arrive pas à concrétiser. Heureusement que son problème est apparu en début de championnat, vous vous rendez compte si c’était le contraire. Mais, que les supporters soient rassurés, car leur équipe se ressaisira, il faut juste la soutenir dans ces moments difficiles, vu qu’elle en a besoin.
Si on comprend bien, c’est donc les attaquants qui doivent se réveiller ...
Voilà, vous avez tout compris, par exemple la rencontre face au MCA, ou encore la dernière face au CAB, les joueurs ont fait le jeu, sont parvenus à pénétrer dans les 18 mètres de l’adversaire, mais ont raté lamentablement au moment de concrétiser. Cela devient frustrant. Cela dit, les attaquants doivent se réveiller, car c’est à eux de faire sortir le club de cette situation.
Certains affirment qu’il vous est interdit de perdre face au WAT prochainement…
Je ne savais pas qu’il était interdit de perdre en football, et bien figurez-vous que si on me met la pression, je ne vais pas me casser la tête. Moi je n’aime pas les interdits et tout ça. Seulement qu’on nous laisse travailler. Pour revenir au match de Tlemcen, certes on doit gagner, mais sans chantage.
À ce que je sache, le football est un sport et non une guerre !