Le Message divin est en effet un seul et unique commandement de Dieu aux hommes, depuis l’aube de l’humanité et ce, depuis la naissance d’Adam jusqu’à l’arrivée du dernier messager, le Prophète Mohamed Ibnou Abdullah que la bénédiction de Dieu et le Salut soient sur Lui.

Ce message est renouvelé à chaque fois que la nécessité se fait sentir, c’est-à-dire en fonction de l’évolution de l’homme et des changements socioéconomique, mais surtout lorsque l’homme exploite son semblable, le réduit à l’esclavage et le prive de toute liberté, qu’elle soit mondaine ou religieuse.
Ainsi Dieu dans Son immense et incommensurable miséricorde, rappelle à l’homme, son devoir et la conduite à tenir envers ses semblables, par le biais d’un messager qu’il aurait choisi.
Dans Coran Dieu affirme : ’’Nous n’avons envoyé les messagers qu’en tant qu’annonciateurs de bonnes nouvelles et avertisseurs’’. Il a dit encore :’’ fusse t-il qu’il y est sur terre des anges vacant en toute quiétude, Dieu leur aura envoyé un ange messager»
Le premier message a été envoyé à Adam lui-même. A l’époque l’homme ne savait ni lire ni écrire. La mémoire n’étant pas infaillible, elle ne pouvait retenir éternellement tout et le message a été perdu, peut être juste après la mort d’Adam.
La première déviation, au message divin à cette époque, c’était la mort injuste de l’un des fils d’Adam tué par son propre frère, dont le Coran en relate la tragédie. Les historiens et les exégètes disent, que c’est à cause de ce premier crime sur terre, que le Seigneur a décrété que:
‘‘ Celui qui a tué un être sans que se soit pour un meurtre ou pour corruption sur terre, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière et celui qui l’a fait revivre c’est comme s’il avait fait revivre l’humanité entière’’ (sourate 5, verset 32).
On ouvre une parenthèse pour dire qu’aux yeux de l’islam, l’homme forme en lui-même un monde autonome et rien ne justifie sa destruction, car cela équivaudrait à détruire toute l’humanité.
Sur terre s’ensuivit une période de destruction, de cruauté, de marasme et d’adoration d’idoles et de divinités, qui détournèrent l’homme de la voie de Dieu. Dans Sa clémence et Sa miséricorde Dieu renouvela le message envoyé à Adam avec Noé.
Ce dernier Noé nous décrit dans le Coran, la situation désastreuse dans laquelle il trouva son peuple et le niveau de mécréance qu’il a atteint. ‘‘ Il dit : Seigneur j’ai appelé mon peuple nuit et jour. Mais mes appels ne firent qu’augmenter leur fuite. Chaque fois que je les ai appelés, pour que tu les absolves, ils se sont mis les doigts dans les oreilles, se sont couverts le visage avec leurs habits, se sont entêtés et se sont renfermés dans un grand orgueil’’’…’’Ils ourdirent une intrigue énorme. Ils dirent surtout ne renoncez pas à vos anciennes divinités : Ouad, Souaa, Yaghouth, Yaouk et Nesr’’. (sourate 71, versets 5 ,6, 7, 22 et 23)
Si à cette époque on ne savait ni lire ni écrire également, le message serait perdu selon plusieurs recoupements des historiens, dans le déluge. De cette façon nous avons aussi perdu le message de Noé.
Il fut (le même et éternel message) renouvelé avec Abraham. Même si aucun des autres Livres révélés, n’en fait mention, le Coran lui, nous parle des feuillets d’Abraham, qui aussi et malheureusement n’existent plus.
Certains chercheurs musulmans et spécialistes des manuscrits anciens affirment en effet que ces feuillets ont été la proie des flammes. Une fois Abraham disparu, les méchants eurent le dessus sur les détenteurs du message et n’ont eu aucune scrupule à les bruler.
L’éternel message devait être renouvelé une fois de plus avec Moise. L’histoire nous raconte que Moise avait reçu quarante livres, dont le Deutéronome, le Livre de la guerre, la Pentateuque, le Livre des vertueux et la Thora.
Actuellement, de tous ces Livres, seule la Thora existe. Pour rappel, l’histoire nous raconte aussi que celle-ci (la Thora) a été écrite de mémoire cent ans après la mort de Moise. Est-ce qu’elle a été transcrite dans son intégralité, est-ce qu’il y a eu des omissions, des oublis, des rajouts. Là, personne ne peut se prononcer avec exactitude.
Quant aux musulmans, le Coran leur interdit d’utiliser avec les gens du Livre un langage autre que celui de la douceur : ‘‘Ne discuter avec les gens du Livre que de la manière la plus douce sauf ceux d’entre eux qui ont été injustes. Dites : Nous avons cru à ce qui nous a été révélé et vous a été révélé’’ (sourate 29, verset 46)
Si nous revenons à la Thora, on trouve beaucoup de passages qui laissent le lecteur un peu intrigué, tels ceux qui annoncent les circonstances de la mort de Moise, ce qui ne peut être évidemment révélé de son vivant.
(A suivre)

Connaissez-vous votre religion ?
L’image que se fait l’Occident sur le comportement de l’Islam envers la femme est fausse et injuste. Comment peut-on répondre à ces attaques qui, à mon avis ne sont pas innocentes ?

H. Saida (Alger)
Il y a certes une part de vérité, lorsque vous dites que ces attaques ne sont pas innocentes. Mais il faut comprendre une chose, l’Islam a de tout temps été la cible de certaines gens qui ne veulent pas que ce dernier reprenne le rôle qui lui est dévolu dans le concert des Nations.
Car si cela devrait arriver beaucoup de bouleversements vont s’opérer et des intérêts vont être touchés, autrement dit la vérité va reprendre ses droits. C’est surtout cela qui fait peur à l’Occident, de pouvoir assister un jour au renversement de l’ordre établi.
Comme à travers l’histoire humaine, la femme a toujours été le maillon le plus sensible, le plus vulnérable et le plus exploitable, donc on continue d’en faire d’elle le bouc émissaire en la désignant comme une éternelle victime des agissements néfastes de l’homme.
L’idée même du bafouement, du droit de la femme comme le souligne le professeur Abou Salah Khalid de l’université d’Amman, nous renvoie à la question suivante : la femme jouissait-elle de droits avant l’Islam qu’on lui aurait ensuite, retiré après l’avènement de l’Islam ?
La réponse est certainement non ! Car la femme ne possédait aucun droit avant l’Islam. On sait tous que par le passé l’Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un déshonneur.
L’histoire nous rapporte justement que certains Arabes d’avant l’Islam, période que l’on désigne communément par le terme ‘‘Djahilia’’, étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes.
Le Coran nous décrit d’ailleurs cette situation et dit : ‘‘Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement!
‘‘Combien est mauvais leur jugement’’, voilà un verset qui est dit il y a 14 siècles et qui à lui seul innocente l’Islam de tout manquement à l’égard de la femme. Il est clair que l’idée malheureusement répandue en Occident, sur les conditions de vie de la femme musulmane en terre d’Islam est fausse et ne tire sa source d’aucune réalité.
Cette image est sans aucun doute le fruit d’une fausse analyse, vulgarisée et ancrée dans les esprits des Occidentaux, par les religieux, les intellectuels, les médias et même les politiques, afin de faire douter de la justesse de la religion musulmane, qui gagne chaque jour du terrain au détriment des autres religions pourtant bien enracinées chez eux.
Sinon, il suffit de lire le Coran pour connaître son attitude envers la femme et la place privilégiée qu’elle occupe, pour pouvoir ensuite juger en toute neutralité et objectivité.