l Depuis qu’on parle du déplacement imminent, vers une autre destination, de la décharge publique, qui se trouve à la sortie ouest de la ville de Tizi-Ouzou, les choses n’ont toujours pas connu d’évolution. Toutes les promesses faites aux riverains n’ont pas été tenues et la situation risque de prendre une autre tournure à la veille de la rentrée des classes.
Au niveau de l’APC, c’est le mutisme total, toutes nos tentatives pour avoir un interlocuteur sont restées vaines. En attendons, ceux qui habitent les environs et les passagers, continuent d’avaler cette fumée infecte et irrespirable.

l Du côté de l’université Mouloud Mammeri, un entrepreneur privé a été engagé par l’université pour réaliser un mur de soutènement, le but étant de mettre fin aux éboulements fréquents de boue qui chaque hiver bloquent la rentrée nord de cette structure. Les travaux entamés début janvier n’ont pas avancé d’un iota, alors que les premières pluies approchent. Renseignement pris, il semblerait que ledit entrepreneur a plié bagages faute de payement de la première tranche, telle que prévu dans les clauses du contrat. En attendant les étudiants risquent de revivre la situation de l’année écoulée.

l Plus de quatre ans déjà que le marché de gros des fruits et légumes a été déplacé vers le lieu dit Taboukert, à une dizaine de km du chef-lieu de wilaya. Le but de ce transfert était de mettre fin aux encombrements en plein centre-ville, qu’occasionnent chaque matin les véhicules qui affluent de toutes parts. Seulement même après ce transfert, la situation n’a pas changé, pour la simple raison : On en a fait un parking provisoire pour véhicules.

l Suite à la victoire de l’équipe nationale de football contre la Zambie, plusieurs quartiers de la ville des Genêts ont été transformés en véritables salles des fêtes et ce durant toute la nuit qui a suivi cet évènement. Zorna, pétards, danses et youyous étaient au programme de ces fêtes improvisées qui rappelaient, faut-il le souligner, une certaine victoire de 1982 sur la RFA (Allemagne actuellement). Ce n’est qu’au petit matin que le calme est revenu. C’est dire que le sport-roi a pénétré, depuis fort longtemps, nos meurs et continue de faire partie de la vie quotidienne des citoyens.

l Les quatre sites désignés au niveau du chef-lieu de wilaya, pour accueillir les nécessiteux, qui viennent chaque soir prendre le «f’tour», tout au long du mois du ramadhan, ne suffisent plus à contenir le nombre de plus en plus important qui afflue des quatre coins de la ville. Pour pallier cette insuffisance, le responsable du parc culturel et de loisir Tamaghra’ a décidé d’agrandir l’espace réservé à cet effet dans son site et d’augmenter considérablement le nombre de repas à distribuer. En cette période de grande piété, bien des gens sont sensibles aux doléances d’autrui. Un signe encourageant qui souligne, si besoin est, que l’entraide dans notre société garde toujours une place privilégiée.