Dans son bilan semestriel, l’unité principale de la Protection civile de la wilaya de Khenchela et ses différentes annexes ont enregistré 116 accidents de la route ayant causé la mort de 21 personnes et des blessures à 180 autres évacuées vers les différents établissements hospitaliers. Selon les services de la Protection civile, ces drames, qui ont eu lieu sur la route nationale reliant le chef-lieu de la wilaya aux wilayas de Batna, Oum El-Bouaghi, Tébessa et Biskra, ont pour origine le dépassement dangereux, l’excès de vitesse et le non-respect du code de la route. Par ailleurs, les mêmes unités ont enregistré 5 incendies ayant ravagé 31 ha de forêt, 10 ha de champs et 2.908 arbres fruitiers. D’autre part, plusieurs interventions ont eu lieu dans les localités de Aïn Touila, Mahmel, Rmila et Kaïs pour éteindre des feux causés par les moissonneuses-batteuses et les tracteurs. La même source ajoute que les agents de la Protection civile sont intervenus dix fois dans les différentes localités pour des feux signalés dans des habitations, des magasins et des hangars de stockage. D’autres opérations ont été signalées pour des tentatives de suicide, piqûres de scorpion et asphyxie. Enfin, il faut rendre hommage à tous les éléments de la Protection civile pour les efforts déployés dans les différentes opérations d’intervention.

La pénurie de ciment menace les projets
Après le sable et les autres matériaux de construction, c’est au tour du ciment de faire cruellement défaut au point de menacer la majorité des projets programmés à travers la wilaya de Khenchela. En effet, depuis plusieurs jours, les différentes entreprises ont du mal à s’approvisionner en ciment qui a atteint le prix exorbitant de 700 DA le sac. Du chef-lieu de la wilaya en passant par Aïn-El- Beïda pour arriver à Oum-El- Bouaghi, ce matériau est introuvable.
Et cela pour deux raisons : la fermeture de la seule unité de distribution qui se trouvait à Khenchela et qui a été transférée à Mestiana, et «le marché noir». Sur le marché parallèle, le ciment est vendu en catimini tandis que celui dont la qualité laisse à désirer est vendu à des prix inabordables. On indique que plusieurs chantiers stratégiques connaissent un retard considérable en raison de la pénurie de sable.
M. B.