Exposée aux quatre vents, en plus d’un enclavement des plus pesants, Maala, une commune perchée sur les hauteurs de la ville de la Lakhdaria, n’offre à ses habitants, dans le domaine du transport depuis des années, que des désagréments et des bousculades générés par le seul et unique bus communal existant. Cela fait maintenant des décennies que des villageois, dans toutes leurs catégories d’âge, s’ils ne paient pas les services d’un taxi clandestin se voient alors dans l’obligation de s’adonner à toute une gymnastique pour accéder à la destination choisie. Si pour la belle saison l’appareil locomoteur peut venir à bout des petites distances, il ne peut malheureusement pas être de même pour les 20 km qui séparent Maala de son chef lieu de daira Lakhdaria, surtout pendant la période des perturbations atmosphériques. C’est d’ailleurs dans ce sens que le hasardeux «va-et- vient» a eu raison de dizaines de jeunes filles qui ont été arrachées assez tôt aux lumières du savoir pour plonger dans l’obscurité de l’ignorance à cause d’un simple «quatre roues». Aujourd’hui que la problématique est cernée dans sa totalité, pourquoi ne pas encourager, par exemple, tous ces jeunes chômeurs de la localité à l’effet d’accéder au véhicule utilitaire dans le cadre de l’emploi des jeunes? Cette formule qui ferait d’une pierre deux coups ne pourra que profiter à la localité.