Le Midi Libre - Culture - Aïn El-Kerma et Baba El-Mansour ferment le bal
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Edition du 2 Août 2009



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Clôture du 31e festival de Timgad
Aïn El-Kerma et Baba El-Mansour ferment le bal
2 Août 2009

La dernière soirée du Festival a été consacrée, hier, à l’art vocal et instrumental des Aurès et à celui de la Tunisie toute proche. L’artiste populaire originaire de Khenchela, Abdelhamid Bouzaher, a régalé le public de quelques morceaux du grand Aïssa Djarmouni, disparu en 1946. l’Incontournable Aïn El-Kerma a fait vibré la nostalgie d’un public de tous les âges. Bouzaher a également interprété des morceaux de son cru. Le chanteur a acquis les rudiments de son art à même les champs de blé de son enfance lorsque les moissons- battages s’accompagnaient du rude chant sraoui des travailleurs de la terre. Il s’est ainsi, peu à peu, hissé à une maîtrise du chant, de la danse et de la confection des instruments de musique traditionnelle chaouis. Il reste celui qui a essayé de populariser la chanson chaouie à travers le territoire national en traduisant les textes en arabe. Ce fut ensuite au chanteur tunisien, Saber Ribai, de se produire accompagné de son orchestre. Le public, qui connaissait tous les morceaux de l’artiste, s’en est donné à cœur joie. Assidu du festival de Timgad, l’artiste tunisien a donc retrouvé son public. Il a entonné la chanson très aimée en Algérie de Baba El-Mansour puis d’autres chansons du terroir tunisien. Des titres orientaux et du Golfe constituaient également son répertoire. Ouahchani Guidden, Mezyana, Ma cha Allah Aliha, Atahadda el Alem, Barcha Barcha ya Medellel, se sont succédé avec un grand professionnalisme. Youm Elli Ftarkna a particulièrement fait un tabac. Cette clôture du Festival international de Timgad a donné lieu à une remise du trophée «l’arc de triomphe de Trajan» à des journalistes qui ont couvert cet évènement depuis des années. Notons que c’est la dernière fois que le Festival de Timgad se tient au Théâtre romain antique. Selon les organisateurs, un théâtre va être incessamment construit à cet effet. Voilà qui va réjouir les archéologues et autres amoureux du patrimoine qui n’ont cessé de protester contre les atteintes que portait ce Festival au site historique, année après année.

Par : K. T.

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