La wilaya prépare un programme de solidarité qui touchera les sans- logis, les voyageurs de passage et les familles démunies. Celui-ci sera financé par les services étatiques concernés. Une importante enveloppe financière a été réservée pour cette opération.

A l’approche du mois du Ramadhan qui débutera probablement le 20 août prochain, la wilaya prépare un programme de solidarité qui touchera les sans- logis, les voyageurs de passage et les familles démunies. Celui-ci sera financé par les services étatiques concernés. Une importante enveloppe financière a été réservée pour cette opération. Récemment, les membres de l’APW en session préliminaire ont consacré aux affaires sociales plus de trois milliards de centimes, en plus d’apports de la part d’investisseurs locaux et d’entrepreneurs qui participent chaque année à cette opération de bienfaisance. Ce programme qui a déjà commencé se déroulera tout le mois sacré de Ramadhan et concernera, nous dit-on, la distribution de milliers de repas chauds quotidiennement au niveau des centres transformés en resto du cœur implantés dans les dairate constituant la wilaya d’El-Tarf. Par ailleurs, il y aurait la formule du couffin du Ramadhan pour une valeur qui sera déterminée par une commission et qui touchera, selon les responsables de la direction des affaires sociales, toutes les familles recensées. Notons que ces familles sont localisées généralement dans les municipalités où le taux de chômage est endémique. Pour rappel, certaines communes on un taux qui frôle les 70 pour cent. Dans les années précédentes, c’était la commune de Tarf qui s’est taillée la part de lion suivie de Bougous, de Bouhadjar, de Besbes, El Kala etc… Notons que les collectes effectuées auprès des âmes charitables seront distribuées aux familles qui sont dans un besoin pressant. Par ailleurs, des contacts seront établis avec des entrepreneurs pour soutenir les familles nécessiteuses de la wilaya d’El-Tarf qui, selon les statistiques, sont en nombre important. Elles font état de la présence de presque 12.000 familles. Une pareille opération exige la contribution d’un mouvement associatif plus performant et profondément ancré dans la société a précisé dans une courte allocution un responsable. Ce dernier estime que l’évolution inquiétante du chômage au niveau de cette wilaya de l’arrière-pays a fragilisé la plupart des couches sociales. La wilaya ne dispose pas d’entreprises offrant des postes d’emploi. Seule la société nippone COOJAL a récupéré une bonne partie de jeunes de la région. Les autres unités avaient mis la clef sous le paillasson.