«L’Avenir» était le dernier thème abordé hier, septième journée du Congrès international de la Tariqa Alaouia à Mostaganem. Pour clôturer cette semaine des conférences-débats, des concerts spirituels et de «Dhikr Allah», un parlement composé d’enfants a été élu à la présidence des travaux. Une synthèse et des recommandations ont été élaborés au terme d’une semaine riche en évènements et en polémiques. A l’occasion de la célébration de son centenaire, l’avenir souhaité par la tariqa se veut porteur d’espoir et fondé sur les valeurs morales et spirituelles. En vue de la construction du monde de demain, les participants ont insisté sur les défis à relever pour promouvoir l’émergence de talents, de projets et de réalisations concrètes. Les synthèses des 6 premières journées ont été lues par les personnalités qui en ont successivement présidé les thématiques. A savoir «La Terre», «L’éducation d’éveil», «La communication et les médias», «La mondialisation», «La Révélation» et «La spiritualité et le soufisme». Djibril Sene, ex-ministre et ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Mhamed Seddiki, recteur de l’université de Mostaganem, Ferhat Balamane, professeur de psychologie à l’université d’Alger, Abdellatif Bernossi, président de l’Ordre des experts-comptables du Maroc, Cheikh Abdallah Mjeded, théologien et imam de la Grande Mosquée de Mostaganem et Eric Geoffroy, islamologue et spécialiste du soufisme à l’université de Strasbourg ont assuré les interventions finales. Cheikh Adlen Khaled Bentounès, le guide spirituel actuel de la Tariqa Alaouia devait prononcer le discours de clôture. Rappelons que les travaux du congrès se sont bien déroulés malgré la grande polémique née à la suite de la demande du HCI de retirer les miniatures anciennes reproduites dans le dernier ouvrage du Cheikh de la Tariqa alouia. Ces miniatures, très connues dans le monde musulman, représentent les compagnons de Prophète , Que le salut soit sur lui, et ce dernier dont le visage est invisible, au cours de différentes périodes de leur vie. Cheikh Bentounès avait opposé un niet catégorique à la demande du HCI et en a référé à l’arbitrage d’institutions islamiques reconnues.
Par : K. T.