C’est bien connu : le montant des exportations algériennes hors hydrocarbures est plutôt insignifiant. Ce que l’on connaît certainement moins, c’est le phénomène des impayés non assurés qui, s’il se généralise, va défavoriser encore plus les exportations et avoir un impact négatif sur l’économie hors hydrocarbures que l’Algérie tente de développer depuis de longues années. Car, à quoi sert-il de vendre à l’étranger, si l’exportateur n’est pas payé. Et aujourd’hui, chaque société acheteuse présente un risque de non-paiement. Les exportateurs sont tenus à la plus grande prudence et doivent s’attacher les services des spécialistes dans le domaine du commerce international. Les opérations d’exportation exigent, en effet, de disposer de suffisamment d’informations sur l’acheteur et sur le pays dans lequel il se trouve. C’est dans ce but qu’a été créée la CAGEX (Compagnie Algérienne d’Assurance et de Garantie des Exportations) dont la fonction se décline à travers deux instruments : la visibilité sur les pays étrangers et l’utilisation de l’assurance comme garantie. Elle couvre les risques liés aux opérations d’exportation (interruption de marché, non-paiement par les acheteurs privés ou publics, non-rapatriement de matériels et produits exposés,…) ainsi que le risque entraîné par un acte ou une décision d’un gouvernement faisant obstacle à l’exécution du contrat garanti, des transferts de paiements et/ou un événement d’origine politique, catastrophique).
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