Les résidents à la Cité universitaire de Bab Ezzouar (CUB3) tirent la sonnette d’alarme concernant l’insécurité qui règne aux alentours de leur cité. Cet endroit était pourtant considéré comme étant paisible et sans problèmes. Mais avec l’érection de plusieurs infrastructures et la naissance d’un village autour de la cité l’émergence de plusieurs fléaux a vu le jour et les agressions envers les étudiants n’ont pas tardé. Ces agressions peuvent survenir même en plein jour, à la nuit tombée, mieux vaux ne pas envisager de mettre le nez à l’exterieur. Fatah étudiant en fin de cycle de médecine nous dira avoir été agressé et délesté de son argent et téléphone portable deux fois de suite en l’espace d’une... semaine ! Il est vrai que l’insécurité menace tous les habitants de la commune, mais les étudiants demeurent toutefois la cible privilégiée de ces petits malfrats. Cela peut-être parce que pour leur totalité étant étrangers à la ville ils sont plus vulnérables et surtout ne connaissent pas les jeunes de ces quartiers et donc ne peuvent les désigner aux services de sécurité. Un barrage de police installé au niveau du carrefour situé à une centaine de mètres du portail principal de la cité, ne semble pas, a priori, avoir dissuadé ces voyous de continuer à agresser et détrousser les étudiants. Ces derniers continuent à être malmenés dans des coins isolés à l’insu des agents de l’ordre. Plusieurs cas d’agressions ont été signalés à l’arrêt des cars située sous le pont de Bab Ezzouar. Les étudiants qui rentrent chez eux, se déplacent tôt le matin , empêtrés de leurs bagage ils constituent des cibles de choix pour les délinquants qui sont là à les guetter. Un appel est lancé en direction des services concernés leur demandant d’assurer la sécurité des étudiants à l’extérieur de leur cité.