Des citoyens attendant leur bus ou taxi sur un espace ressemblant bien plus à une décharge publique qu’à une station urbaine, n’a hélas rien d’insolite dans la plupart des stations algéroises. D’ailleurs ni le peu ragoutant spectacle ni les relents nauséabonds ne semblent indisposer les habitués de ces lieux. Que dire des moustiques qui semblent avoir connu une sérieuse mutation et n’attendent même plus les grosses chaleurs pour harceler le pauvre citoyen. Il est urgent que nos quartiers renouent avec la propreté qui était leur apanage par le passé, cela malheureusement ne peut être possible que si nous apprenons à recycler nos déchets, car même avec l’ouverture de nouvelles décharges (nous ne parlons pas des décharges sauvages), cela ne pourrait faire face aux ordures ménagères et déchets industriels de plus en plus importants, Alger acceillant la plupart des industries et un nombre hallucinant d’habitants.
Par : Y. D.