La contrefaçon et la contrebande ne connaissent plus de limites, sur le marché algérien tout se vend en toute impunité. Le phénomène de la contrefaçon a atteint un seuil critique, cela en dépit des opérations menées par les autorités. Rien n’a pu juguler ce fléau, tout y passe, maroquinerie, produits d’hygiène et de beauté, pièces de rechange, médicaments, recemment c’est les cigarettes contrefaites qui ont envahi le marché algérois.
Les revendeurs ne se donnent même plus la peine de se déplacer à la SNTA pour s’y approvisionner comme ils le faisaient auparavant, il leur suffit de se rendre à la rue Randon pour avoir leur stock de cigarettes «françaises» ou «américaines» à des prix défiant l’entendement. Cet endroit est devenu, en très peu de temps, la plaque tournante de ce nouveau fléau, tous les chargements de cigarettes transitant par les circuits informels n’ont aucun mal à y être très rapidement écoulés. Le citoyen est assis sur une véritable poudrière, pratiquement tout ce qui lui est proposé à la vente est contrefait et comporte un danger pour sa santé et même sur sa vie s’agissant des médicaments et pièces de rechange. Ce comportement criminel s’attaque même à un produit qui est déjà en soi un poison en multipliant ainsi les risques.