L’Algérie, mauvais élève… C’est du moins le constat du dernier rapport de Global Information Technology Raport 2009, publié par le World Economic Forum de Davos. En dépit des efforts fournis par le gouvernement, l’Algérie reste toujours à la traîne en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le compte-rendu stipule que la Tunisie s’est classée en première position dans le Maghreb et 38ème dans le monde malgré son recul de 3 places par rapport à l’édition précédente du classement TIC du forum de Davos. Ce pays voisin fait tout de même mieux que l’Italie, la Chine, et se positionne comme le leader maghrébin. L’Algérie, selon le même rapport recule de ... 20 places pour se classer à la 108 sur un total de 138 pays.
Sur le plan arabe, les Emirats Arabes Unis, le Qatar et Bahreïn se positionnent au top du classement selon le World Economic Forum de Davos. Un classement qui s’est basé sur quelques indicateurs, à l’instar des ventes de matériel informatique, du taux de pénétration à l’Internet ainsi que du taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le marché local.
Les experts expliquent cette mauvaise position de l’Algérie, essentiellement par le retard qu’enregistre notre pays en matière de développement d’Internet malgré que le pays ait été l’un des premiers Etats «connectés» du Monde arabe: certaines universités et centres de recherche étaient, dans les années 80 déjà, raccordées aux réseaux américains et européens.
Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère des Postes et des Technologies de l’information, l’Algérie compte moins de 10 providers, plus de 50.000 cybercafés et 4 millions d’internautes sur une population de 35 millions de personnes..
Concernant le taux de pénétration de la téléphone mobile, il connaît une forte croissance puisqu’il effleure les 82%. D’après le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M Hamid Bessalah, ce sont: «Neuf Algériens sur dix qui ont accès au téléphone, principalement le portable, contre 5 sur 10 en 2000 ».