Il suffit qu’il pleuve même quelques minutes sur Alger pour se rendre compte des lacunes flagrantes du réseau d’évacuation des eaux pluviales dans la capitale. Ce réseau date de 1975 et a connu plusieurs opérations d’actualisation en 1995 mais qui, apparemment, n’ont pas été suffisantes. Les passants interrogés ne cachent pas leur ire, étudiants, employés dans diverses entreprises, nous ont fait part de leur ras-le-bol en effet à chaque fois qu’il pleut, ils sont obligés de se lancer dans une gymnastique épuisante pour éviter les flaques d’eau et surtout ne pas se faire arroser par les automobilistes. Et pourtant cette manne du ciel, ce liquide tellement précieux est à l’origine de bien de conflits dans l’histoire de l’humanité par son importance stratégique pour l’existence, mais il continu à être exploité de la plus mauvaise manière au point d’en faire une source de désagréments pour les citoyens.