La situation n’est pas plus réjouissante après le bitumage de la route. En effet, les problèmes des flaques d’eau et de la poussière sont certes oubliés mais l’encombrement, pour d’autres raisons, persiste, «les bouchons sont toujours là».

Il y a une quinzaine de jours la route principale de la commune d’El Hamiz a bénéficié, enfin, de travaux de revêtement sur une partie de sa chaussée.
«Cette opération a mis du temps, mais enfin elle vient d’être finalisée», se réjouit ainsi un restaurateur qui subissait les effets de la poussière dégagée par la chaussée éventrée.
Avant son bitumage ce tronçon, avec ses multiples cratères, faisait endurer aux automobilistes, qui l’empruntaient, les pires souffrances. Des encombrements et des embouteillages monstres étaient enregistrés quotidiennement sur cette voie. Les jours de pluie les nids-de-poule se transformaient en mares alors qu’en été la poussière envahissait l’atmosphère gênant ainsi la respiration.
Toutefois la situation n’est pas plus réjouissante après le bitumage de cette route. En effet, les problèmes des flaques d’eau et de la poussière sont certes oubliés mais l’encombrement, pour d’autres raisons, persiste, «les bouchons sont toujours là», déplore le chauffeur d’un bus de transport public. El Hamiz abritant les grossistes en électroménager est, de ce fait, un lieu particulièrement fréquenté par les citoyens qui y viennent pour acquérir des équipements électroménagers au prix du gros. Ces clients qui, souvent, stationnent n’importe comment et n’importe où, créent ainsi des bouchons. Des transporteurs publics squattent également les lieux afin de proposer leurs services aux personnes non véhiculées pour le transport des articles encombrants ne pouvant être transportés dans un véhicule léger.«Il faut dire que ces transporteurs représente un véritable casse-tête pour nous, ils s’installent devant nos magasins et empiètent sur l’espace reservé à l’exposition de notre marchandise», se plaint un revendeur de téléviseurs. Les transporteurde leur côté, considèrent que l’attitude des grossistes à leur égard est totalement injustifiée, «ils veulent nous empêcher de gagner notre vie. L’espace à l’intérieur de leurs magasins ne leur suffit-il pas ?» s’interroge un de ces transporteurs lequel ajoutera, «les clients qui viennent pour faire leurs achats ici, sont heureux des services qu’on leur propose. Si on n’était pas là, qui leur transporterait leurs articles? Qui le fera ?». La situation reste pénalisante pour l’ensemble des usagers empruntant cet axe et qui sont rarement à l’heure sur les lieux de leur travail.