Le meneur de jeu des Jaune et Vert se dit confiant quant aux chances de son team de renverser la vapeur et décrocher la qualification au tour prochain de la champions league africaine. Il estime que rien ne les empêchera de rendre aux Libyens la monnaie de leur pièce même si c’est devant leur public.

Vous amorcez la dernière ligne droite avant le match tant attendu face au Ahly. Comment se présente pour vous ce rendez-vous continental ?
Le match sera difficile et c’est tout le monde qui le reconnaît. Néanmoins, on n’ira pas en Libye pour nous promener; au contraire, on doit sortir nos griffes d’entrée, dans l’espoir de relancer le match le plus vite possible. Je dis cela car je suis persuadé que si on marque les premiers, et de surcroît lors du premier quart d’heure, tout le monde sera contraint de réviser ses pronostics. Avant ce déplacement, on s’est préparé durant deux semaines avec tout le sérieux voulu et un bon état d’esprit règne au sein du groupe. J’espère que cette donne aura son impact sur le rendement de l’équipe ce samedi à Tripoli.

Pensez-vous que vous avez les capacités de revenir de Libye avec le billet qualificatif ?
Si on ne les a pas, il vaudrait mieux, alors, rester chez soi et se reposer en prévision des prochaines rencontres entrant dans le cadre du championnat. On est persuadé que notre équipe a les capacités de damer le pion aux Libyens, même chez eux. Certes, la mission ne sera pas facile, car on jouera devant un public nombreux, mais le fait de bien préparer la partie, qui se jouera sur une belle pelouse, nous autorise à espérer une issue positive de la rencontre.

Ne partagez-vous pas l’avis de ceux qui estiment que la JSK a raté, d’ores et déjà, la qualification au match aller et qu’il n’y a plus rien à espérer ?
Certes, on a raté une occasion de prendre le dessus sur notre adversaire lors du match aller. Toutefois, ce n’est pas le moment de se lamenter et de parler de regrets. Le fait que ce genre de compétition se joue en aller et retour fait qu’on a 50% encore du chemin à parcourir et on doit tout faire pour rattraper notre adversaire puis, le devancer. On doit gérer le match retour avec le maximum d’ingéniosité pour espérer tromper les Libyens et les surprendre.

Au match aller, votre rendement était sujet à critiques. Faut-il s’attendre à une réaction de la part d’Achiou ?
Ce jour-là, je le reconnais, je n’étais pas dans ma meilleure forme et ce, pour diverses raisons, à commencer par le fait que je n’étais pas aligné dans le poste où j’avais l’habitude d’évoluer depuis ma venue à la JSK. Le fait que j’ai joué à l’aller excentré vers l’aile droite m’a quelque peu ébranlé. Bref, ce match-là, je l’ai déjà oublié. Je me mets dans le bain du match retour où j’espère que mon rendement et celui de mes coéquipiers seront à la mesure des attentes, c’est-à-dire à même de nous permettre de dépasser l’écueil libyen. 

Optimiste donc pour la qualification ?
Bien évidemment. Je pense qu’on a toutes nos chances de revenir de Tripoli avec la qualification. La tâche sera des plus ardues, mais loin d’être une mission impossible. On a les moyens de nos ambitions et l’exploit est réalisable.
L. M.