Le billet de banque est omniprésent dans notre quotidien, particulièrement dans une société où l’usage du chèque ou de la carte de paiement est loin d’être entré dans les mœurs. Transitant par de multiples filières et faisant l’objet d’infinies manipulations, le billet de banque se doit d’être de ce fait résistant. Il doit être de surcoît difficile à falsifier. Symbole d’une nation, il doit représenter certains aspects de sa culture. Cependant, qu’en est-il chez nous, particulièrement pour le billet de 200 DA ? En effet, hormis le fait que ce billet est monnayé pour accéder à certains produits -quand il n’est pas refusé étant trop détérioré- il ne présente aucune des caractéristiques citées plus haut. En fait, les billets qui circulent au niveau des commerces de la wilaya de Chlef ressemblent davantage à des loques de papiers... le constat est réel et navrant. Aussi bien aux niveau des banques qu’aux guichets d’Algérie Poste, les billets de banque remis aux usagers font peine à voir : usagés, déchirés, sales, certains portent des inscriptions voire même des dessins, ces billets de banque, selon de nombreux citoyens, sont «une honte pour notre pays». Il semble qu’il y a urgence en la matière.
En effet il est temps que la Banque d’Algérie chargée de l’entretien de la monnaie fiduciaire, et de son intégrité intervienne, afin de procéder au remplacement des billets de banque qui lui sont reversés. Cela est une urgence nationale.