Le plus célèbre père de l’Eglise catholique
Augustin naquit en 354 à Thagaste, aujourd’hui Souk Ahras, au nord-ouest de l’Algérie et mourut en 430 à Hippone, aujourd’hui Annaba. Son père, Patricius, petit propriétaire foncier, était païen, sa mère, Monique était chrétienne.Il fit ses premières études dans sa ville natale, puis se rendit à Madaure (aujourd’hui M’daourouch). Son père manquant d’argent, il dut rentrer chez lui. Il avait seize ans et connaissait déjà une jeunesse dissipée qu’il devait fustiger plus tard. La générosité d’un riche ami de la famille lui permit d’aller à Carthage suivre des cours de rhétorique. Il fut un élève studieux, mais il ne tarda pas à succomber à la débauche dont la grande métropole africaine était, selon lui, la capitale. Il découvrit les grands auteurs latins, particulièrement Ciceron et essaya par amour pour sa mère qui voulait le convertir, de pénétrer dans les écritures chrétiennes, mais il n’y parvint pas. En revanche, il se laissa séduire par les idées manichéennes. En 374, il commença une brillante carrière d’enseignant, à Thagaste d’abord, puis à Carthage. Il prit une concubine dont il ne révéla pas le nom et eut d’elle son seul enfant, un fils du nom d‘Adéodatus. Il se rendit d’abord à Romes puis à Milan où il obtint une chaire de rhétorique. Sa situation s’étant améliorée, il fit venir sa concubine et son fils. Monique qui avait décidé de mettre un terme à la vie de débauche de son fils, en le mariant avec une fille qu’elle avait choisie pour lui, le rejoignit. Augustin fut contraint de renvoyer sa concubine en Afrique mais garda son fils. La même année, il retrouva deux amis d’enfance, Nebridus et Alypius, qui venaient de s’installer à Milan. Sous leur influence sans doute, il s’intéressa aux œuvres néoplatoniciennes qui l’emmenèrent à la lecture des Evangiles et des Epitres de Paul. Augustin démissionna de sa chaire de rhétorique et passa son temps à étudier les écritures. Il écrivit aussi ses premiers dialogues : Contra Academicos, Vita Beata, De ordine, Soliloquia… A Pâques 387, il reçut le baptême des mains d’Ambroise, l’évêque de Milan, Alypus et Adéodat se convertirent également et avec Augustin et Monique, ils formèrent une petite communauté. Après un bref séjour à Carthage, Augustin décida de se fixer à Thagaste, sa ville natale et d’y mener, en compagnie de son fils, d’Alypius et d’autres amis chrétiens, une vie monastique. La mort prématurée d’Adéodat, le poussa à couper tout lien avec le passé et à se consacrer à la rédaction de son œuvre. Après sa nomination à la charge d’évêque, il entra en contact avec Honorats, évêque donatiste d’un diocèse proche d’Hippone, puis avec Crispinus, évêque de Calama (Guelma) qui avait accepté de débattre avec lui mais par lettres. Ces tentatives, non plus, n’eurent pas de succès mais elle permirent à Augustin d’approfondir sa réflexion sur le schisme et de développer toute une argumentation pour le combattre. Missionnaire infatigable, Augustin déploya de grands efforts pour convertir les hérétiques. Pour renforcer l’autorité de l’Eglise, il procéda à la création de plusieurs évêchés et se déplaça à plusieurs reprises pour régler des problèmes locaux. L’affaire la plus célèbre qu’il eut à traiter fut celle d’Antoninus qu’il avait placé lui-même à la tête de l’évêché de Fussala et qui avait profité de sa position pour dépouiller ses coréligionnaires. Augustin mourut en 430, l’année même où les Vandales, conduits par Genséric, s’emparaient de Carthage.
|
ÇA S´EST PASSÉ CE JOUR
|
1969 :Un leader de la cause palestinienne
Yasser Arafat de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini Il adopte le nom de guerre de Abou Ammar, en hommage à Ammar Ben Yasser, un compagnon du prophète Mahomet et premier martyr de l’Islam. Il a été activiste puis homme d’État palestinien. En avril 1964, à Jérusalem-Est alors sous contrôle jordanien, le Conseil national palestinien se réunit à l’hôtel Intercontinental, situé en haut du mont des Oliviers et adopte la Charte de l’OLP qui définit les objectifs nationalistes palestiniens. Un mois plus tard, la Ligue arabe se réunit à l’instigation de Nasser pour créer l’Organisation de libération de la Palestine. Celle-ci a pour but de combattre l’État israélien. Sa branche politique est le Fatah. Quant à son bras militaire, l’Armée de libération de la Palestine, il est placé sous le commandement des différentes armées arabes. Durant le Congrès national palestinien, il est nommé ce jour président du comité exécutif en remplacement de Yahia Hammouda.
Yasser Arafat, en faisant monter l’OLP en première ligne, amène la nature du combat des Palestiniens sur un terrain plus politique. Il modifie alors le cap de l’OLP, d’un mouvement panarabe, pour en faire un mouvement qui se consacre à la cause nationale palestinienne.
|
|
1991 :La scission
Le parti communiste italien (PCI) fut fondé au congrès de Livourne, le 21 janvier 1921, par Amadeo Bordiga, qui en devint le premier secrétaire, et Antonio Gramsci. Très minoritaire, le nouveau parti n’obtint, aux élections de mai 1921, que 15 sièges de députés dans une chambre qui en comptait 535. Confronté à la montée du fascisme (marche sur Rome en 1922), le PCI opta pour la clandestinité : grèves, agitations populaires et surtout infiltration des organisations de masse du régime. Cette ligne politique, au demeurant très léniniste, lui permit de devenir, avec 400 000 membres, le représentant incontesté de la classe ouvrière. A l’issue d’un congrès extraordinaire, le PCI est divisé en deux tendances : le courant dominant devient ce jour le parti démocratique de la gauche (Partito democratico della sinistra, PDS), dirigé d’abord par Achille Occhetto puis par Massimo D’Alema.
|
|
|
|
LE CARNET DU MIDI
|
1468 :Gutemberg
Gutemberg né vers 1400 à Mayence dans le Saint-Empire romain germanique était un imprimeur allemand dont l’invention a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir. Novateur dans l’usage des caractères métalliques mobiles, il est considéré comme l’inventeur de l’imprimerie typographique en Europe, Bi Sheng ayant inventé les caractères mobiles en argile bien plus tôt en Chine. Son invention va révolutionner les méthodes traditionnelles de production des livres. Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile. Il sera spolié de son matériel par l’un de ses associés, Johann Fustet ne sera sauvé de la misère que grâce à Adolphe II de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre de gentilhomme de sa cour. Il mourut ce jour, largement méconnu par ses contemporains.
|
1934 :ABDELMADJID ALAHOUM
Abdelmadjid Alahoum est né le 3 février 1934 à M’sila. Il est décédé le 7 septembre 1996. Pendant la Guerre de Libération nationale, il a été membre de la Fédération de France du FLN de 1956 à 1957 et officier de l’ALN de mars 1958 à l’indépendance. Abdelmadjid Alahoum a été directeur de l’instruction au ministère de la Défense nationale (1962-1965), directeur du protocole à la Présidence du Conseil (1966-1977) puis secrétaire général de la présidence (1977-1979) et ministre du Tourisme (1979-1984). Par la suite, il représente l’Algérie en tant qu’ambassadeur d’Algérie en URSS et en Mongolie (1984-1986), en Suisse et au Vatican (1986-1988) en Mauritanie (1988-1991) et enfin, au Maroc (1991-1992). Bachelier en 1952, élève de l’Ecole de Saint-Syr en France, colonel de l’armée, il était aussi diplômé en sciences politiques. Passionné de football, il était aussi président d’honneur du MCA (Mouloudia Club d’Alger) et donc engagé dans toutes les actions pouvant faire évoluer le football en particulier, et le sport en général. Sensible aux problèmes de la jeunesse, il menait avec son équipe un travail de proximité afin d’aplanir les problèmes des jeunes. Marié, il était père de quatre enfants.
|
|