Forte d’un potentiel touristique et d’un patrimoine culturel diversifié mais qui demeure "sous exploité" , la wilaya de Médéa compte mettre à profit ces atouts pour relancer le secteur touristique dans la région et au- delà fructifier les richesses qu’elle recèle. Un diagnostic exhaustif des potentialités locales en matière de tourisme a permis d’identifier certains types d’activités susceptibles d’être développées, tel, notamment, le tourisme de détente et de loisirs qui suscite, depuis quelque temps, un intérêt particulier de la part d’investisseurs potentiels. Avec des sites touristiques naturels pittoresques et enchanteurs qui parsèment les régions de Tamesguida, Tibhirine, El-Haoudine (deux bassins), El-Fernen, Benchicao, Kef Lakhdar, Ouled Antar et tant d’autres sites restés à l’état "sauvage", la wilaya de Médéa offre de ce point de vue des opportunités d’investissement indéniables. Plusieurs actions sont suggérées à l’effet de promouvoir la "destination Médéa" auprès des amateurs de la nature, en mettant en relief, dans cette optique, certains produits touristiques susceptibles d’assurer ce "déclic". Aussi, parmi les actions projetées, l’aménagement d’une forêt récréative au niveau des localités de Azziz et Chellelet-El- Adhaoura, l’aménagement de sources thermales à Hamma Ouled Chenaf et Hammam Salihine, relevant respectivement des communes de Aïn-Boucif et Berrouaghia, l’aménagement également de campings et de parcs d’attraction dans des zones montagneuses, telles que Derrag, Tamesguida, Ouled Hellal, El-Haoudine et Ouled Antar, des sanctuaires naturels dont l’exploitation à bon escient peut contribuer à l’essor économique de ces régions et à l’épanouissement des populations locales. Les efforts déployés actuellement pour le développement futur du tourisme thermal et de montagne vont de pair avec les initiatives que compte lancer prochainement le secteur pour la promotion d’autres produits touristiques comme la chasse et le tourisme culturel à travers une meilleure utilisation du potentiel naturel local et la "rentabilisation" du riche patrimoine archéologique et historique que recèle l’ancienne capitale du Titteri.