Le rideau est finalement tombé samedi. Après de longues semaines d’incertitude, tous les pays qualifiés pour cette prestigieuse compétition connaissent leur sort. La seule question qui reste en suspens est de savoir qui remportera le trophée de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2009, au soir du 28 juin prochain. Groupe A : Afrique du Sud, Irak, Nouvelle-Zélande, Espagne Groupe B : Etats-Unis, Italie, Brésil, Egypte

Le tirage au sort final qui s’est déroulé à Sandton (Johannesburg) a permis aux organisateurs de replacer les concurrents au centre des débats. Désormais, les huit pays en lice ont six mois pour se préparer au mieux. Comme de coutume, la Coupe des Confédérations de la FIFA nous propose son lot d’affiches passionnantes mais, dès à présent, on peut parier que le choc du Groupe B entre le Brésil, tenant du titre, et l’Italie, championne du monde en titre risque de faire couler beaucoup d’encre.
L’animatrice Carol Manana s’est chargée de mettre de l’ambiance dans la salle, tandis que Jérôme Valcke, le Secrétaire Général de la FIFA, conduisait la cérémonie proprement dite, en compagnie de huit charmantes candidates au titre de Miss Monde, chacune représentant l’un des pays qualifiés pour l’édition 2009 de la Coupe des Confédérations de la FIFA.
L’Afrique du Sud, pays hôte et tête de série du Groupe A, disputera le match d’ouverture contre l’Irak au stade Ellis Park de Johannesburg, le 14 juin, dès la fin de la cérémonie d’ouverture. Dans le Groupe B, le Brésil, également tête de série, affrontera l’Egypte, qui reste sur deux sacres consécutifs en Coupe d’Afrique des Nations.
De leur côté, l’Italie et l’Espagne se préparent à disputer leurs premiers matches officiels sur le sol africain face aux Etats-Unis et à la Nouvelle-Zélande respectivement. Le Brésil, lui, y effectue sa première visite depuis dix ans.
Quelques 900 invités étaient présents pour assister à la cérémonie, dont le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque, l’Américain Bob Bradley, le sélectionneur irakien d’origine brésilienne Jorvan Vieira, le tacticien égyptien Hassan Shehata et leur homologue sud-africain, le Brésilien Joel Santana.
Dans son discours, Issa Hayatou, vice-président de la FIFA et président de la Commission d’Organisation de la Coupe du Monde de la FIFA, n’a pas manqué de rappeler que ce tournoi serait avant tout l’aboutissement d’un long processus. "L’Afrique s’apprête à vivre un de ses plus grands moments", a-t-il souligné. "L’Afrique a beaucoup fait pour le football, nos joueurs font régulièrement honneur à notre continent sur la scène internationale. Je n’en doute pas un instant, l’Afrique du Sud saura incarner les valeurs africaines tout au long de cette compétition, a poursuivi le dirigeant camerounais. Lorsqu’il s’agit de football, l’Afrique est un continent uni. Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour réclamer la place qui nous revient dans l’histoire du football mondial."
Irvin Khoza, le président du Comité organisateur de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, a rappelé que le pays tout entier était bien décidé à faire de cette Coupe des Confédérations de la FIFA 2009 un succès. "En tant qu’Africains, nous sommes fiers et heureux d’organiser un tournoi qui réunit le champion du monde en titre, les champions des six confédérations de la FIFA et nos Bafana Bafana", a-t-il souligné.