Douleur, faim, ou fatigue ? Du simple appel au cri d’alerte, comment reconnaître le "message" que votre bébé essaie de transmettre à travers ses pleurs ?
Petits sanglots répétés et insistants :
Ce sont souvent des pleurs d’inconfort, de gêne. Vérifiez l’état de sa couche (l’urine peut être irritante pour sa peau fragile), qu’il n’a ni trop chaud ni trop froid, qu’il est dans une position de sommeil confortable. Votre bébé est peut-être trop couvert, dans une pièce trop chauffée ou l’air est sec, bref, il a peut-être soif. Dans ce cas, proposez-lui de l’eau et non du lait.
Sanglots qui démarrent doucement mais gagnent en intensité :
Votre bébé pleure sans doute de faim ! Même si l’heure exacte n’a pas sonné, nourrissez-le car tous les bébés ont leur propre rythme.
Longs sanglots après un moment de veille :
Il pleure sûrement de fatigue. S’il s’énerve, il a peut-être besoin d’un instant de proximité, lové au chaud contre votre poitrine. N’hésitez pas à le bercer, à le promener dans l’appartement tout en lui parlant doucement. Le balancement de vos pas le calmera sûrement et l’endormira peut-être.
Cris aigus, stridents :
Ce sont des pleurs de douleur. Il souffre peut-être des fameuses "coliques du nourrisson" : prenez-le dans vos bras ou allongez-le le long de votre avant-bras et, de votre autre main, massez-lui le ventre. Mais s’il a de la fièvre, qu’il a changé de comportement, de teint, appelez un médecin sans tarder.
Pleurs pour rien ?
Pas de panique ! Le "coup de blues" au moment où la nuit tombe est fréquent chez les tout-petits. Une journée de larme "sans raison" peut être aussi le signe du passage à un autre stade de son développement. Restez détendue, à l’écoute. Laissez votre bébé seul puis revenez le voir. Et faites-lui confiance : épuisé par ses propres sanglots, il finira par s’écrouler de sommeil. Et demain matin votre tout-petit se réveillera tout sourire !