Les prix des produits alimentaires de base connaissent ces derniers jours un recul significatif sur les marchés mondiaux. En effet, les coûts du blé, du maïs et des graines de soja ont atteint leurs plus bas niveaux depuis plus d’une année. Le blé qui a été négocié en mars passé à 5,74 est revenu à 5,18 dollars le boisseau (environ 25 kg) vendredi dernier, soit un repli hebdomadaire de 9,8%. Par rapport au maïs, une chute de 10,8% été enregistrée en l’espace d’une semaine. Son prix est retombé à 3,54 dollars contre 3,97 dollars. Quand aux graines de soja, dont on tire généralement l’huile, elles sont cédées à 8,40 dollars contre 8,96 dollars en janvier dernier, ce qui fait ressortir une baisse de 6,25%. Cela fait suite à la détérioration de la situation financière mondiale et à la déprime des Bourse et des autres matières premières dont le pétrole. Cependant, le consommateur algérien ne bénéficiera pas de cette baisse du moment que le blé et tous ses dérivés sont déjà subventionnés par l’Etat. Mais d’un autre côté, il est loisible de relever que la facture alimentaire de l’Algérie connaîtra sans doute une baisse, ce qui augure d’un déficit peut être moins lourd que prévu, même si les cours du brut poursuivront leur chute pendant les premiers mois de l’années prochaine.
Notons par ailleurs que le café, de son côté, est touché par la baisse. La tonne du robusta vaut 1.805 dollars contre 1.871 dollars au mois de janvier, ce qui nous mène à une chute de 12 dollars. Ce produit, non subventionné devrait coûter moins cher sur le marché national. Seulement, la répercussion sur les produits à la consommation de la chute des prix sur les marchés mondiaux n’est pas toujours évidente.
L’on notera enfin que la tonne de cacao qui coûtait 2.050 dollars en mars est descendue à 1.945 dollars, enregistrant ainsi une baisse de 105 dollars
M. S.