Les organisateurs du Colloque national de l’information et de la communication ont dû reporter l’ouverture officielle de cet important symposium pour des raisons liées au manque de salles susceptibles d’abriter les expositions. Prévus pour dimanche dernier, les travaux dudit séminaire ont débuté le lendemain. Venus de neuf pays étrangers, des spécialistes et experts dans l’audiovisuel ont été contraints à réaménager leurs emplois du temps pour une affaire d’organisation. Le Palais de la culture Malek-Haddad, l’unique infrastructure culturelle que possède la ville du savoir, était occupé par les organisateurs d’un autre salon. Chose qui a plongé les responsables du Palais de la culture Malek Haddad et les deux organismes organisateurs dans un véritable embarras. Ce n’est qu’après d’âpres négociations que les organisateurs sont parvenus à une issue heureuse quant à cet «impondérable». Le manque d’espaces d’exposition dans une métropole comme Constantine est désolant. Les diverses opérations de réaménagement et de modernisation que connaît la ville des Ponts n’ont pas laissé de place à la réalisation de nouvelles structures culturelles. Il s’agit d’un besoin vital pour Constantine. Pour en revenir au colloque, une soixantaine entre spécialistes et amateurs algériens et arabes a pris part à cette rencontre dont les travaux s’achèveront aujourd’hui. Ce colloque qui est organisé conjointement par la wilaya de Constantine et la Direction de la jeunesse et des sports a initié comme thème «L’information et la communication en milieu juvénile». Plusieurs conférences traitant de différents sujets liés à la communication et au domaine audiovisuel ont été organisées. Des débats et discussions entre des professionnels algériens et étrangers ont eu lieu également. La tenue de ce séminaire était une occasion pour les amateurs d’exposer leurs ouvrages et réalisations devant une commission qualifiée. Le grand public constantinois a eu la chance d’assister à la diffusion de documentaires et films courts qui ont été réalisés en Algérie, au Liban, en Tunisie et dans d’autres pays arabes.