Neuf pays de la Méditerranée orientale, représentant 5 pc de la population de la région, bénéficient des services de lutte anti-tabac inclus dans les programmes de protection sanitaire, selon un rapport international sur la libération du tabac. Présenté devant la 55e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du Bureau de la Méditerranée orientale ouverte samedi au Caire avec la participation des ministres de la santé des pays de la région, dont le Maroc, le rapport a noté que certains de ces pays qui adoptent des politiques de lutte anti-tabac réservent des espaces aux fumeurs.
Trois pays de la Méditerranée orientale, seulement, disposent de législations qui encouragent l’affichage des annonces publicitaires avertissant des méfaits du tabagisme. Sept sont en cours d’adopter de telles législations alors que cinq autres interdisent la publicité du tabac, précise la même source. Selon ce rapport, les prix des produits du tabac dans cette région sont relativement bas par rapport aux autres régions du monde. Ce qui nécessite la prise de mesures opérationnelles immédiates et la coordination des politiques de ces pays afin de mettre un terme au trafic de ces produits. La moitié de la population planétaire n’a pas accès aux informations relatives au tabagisme dans leurs pays, ce qui entrave tout contrôle ou suivi efficace de ce fléau a noté le rapport, indiquant que les impôts sur le tabac restent le moyen le plus efficace pour limiter le tabagisme, particulièrement dans les milieux des jeunes et des pauvres. Augmenter les impôts sur les tabacs de 10 pc permettra de réduire de 4 pc la consommation de ces produits dans les pays à haut revenu et de 8 pc dans les pays à moyen et bas revenu, souligne le rapport